Une chose est sûre, c’est que pour s’ennuyer aujourd’hui, il faut de la volonté. Tout un chacun a tellement de choses à gérer au quotidien qu’il reste très peu de place dans la journée pour être juste là à ne rien faire.

Endoctriné(e)s que nous sommes à penser, à croire que nous devons être constamment productif, dans le mouvement, nous culpabilisons dès que nous nous octroyons un peu de temps sans rien faire, rien acheter, rien dépenser. Même en vacances, nous réussissons à occuper notre temps soit en apprenant de nouvelles choses, en se goinfrant, en faisant la fête. C’est malheureusement mal comprendre le terme vacance qui est de se mettre au repos, et pas juste d’un point de vue professionnel. Nous pouvons très bien mettre à profit ce temps pour mettre en pause notre corps physique, énergétique et spirituel qui en profiterons pour mettre à jour toutes les fonctions tout en revenant vers un fonctionnement optimal, du moins s’en rapprocher.

Et ainsi permettre à ce spiritus que nous avons enfoui si profondément, de s’exprimer, de (re)découvrir que grâce à cet esprit qui englobe toute chose, nous pouvons renouer le lien avec notre nature intimement liée à LA nature. Sans cette nature qui nous entoure, nous ne pouvons vivre et exprimer notre nature profonde. Il n’existe point de frontière entre cette nature interne et externe, juste des concepts mentaux qui ne tiennent lorsque nous plongeons au cœur de la Nature (6 fois en trois phrases).

Nous croyons dur comme fer que nous devons continuellement activer nos neurones pour trouver des solutions aux problèmes que nous cherchons à solutionner. Il est dommage d’oublier que les grands penseurs de tout temps, du guérisseur des premières tribus à l’inventeur d’aujourd’hui (même les chefs d’entreprises) ont fait confiance à leur intuition et ont tout mis en œuvre pour réaliser leur vision.

Alors si chacun d’entre nous pouvait écouter cette voie intérieure, l’accepter, la comprendre, l’apprivoiser et arrêter de croire qu’il faut l’enfouir au plus profond par peur de sa puissance, de sa lumière et du qu’en dira-t’on, alors ce spiritus, aujourd’hui comme en tout temps pourrait nous donner des solutions pour régler tant de problèmes auxquels l’humain est confronté.

A l’image de la Terre que nous avons déchiré et violé pour lui en extraire ses trésors, nous poussons notre corps dans les extrêmes pour essayer d’en tirer quelque chose qui ne profitera que très peu pour nous, avec la vague idée que cela sera pour nos enfants, petits-enfants… Une belle fuite en avant, pour bien éviter de passer du temps avec soi-même.

Que se passerait-il si l’ensemble de l’humanité s’arrêtait de faire et d’être juste présent, en même temps? Quel impact cela aurait-il sur chacun de nous et sur notre vaste Terre? Et si cela ne faisait rien du tout? A mon sens nous ne pourrons jamais savoir… La question a tout de même le mérite d’être posée!

Dans une grande partie des traditions, jeûner toute une journée une fois par semaine fait partie des principes de purification, de nettoyage. Dans son quotidien, ce type de jeûne est la chose la plus simple à mettre en place, cela ne demande ni temps, ni argent, ni application ou autre objet superflu. En partant de cette pratique, pourquoi pas y adosser d’autres pauses, qui elles demanderont un peu plus d’organisation, principalement au niveau interaction sociale, comme une journée en silence, une journée en mode contemplation avec balade en nature, bains en rivière ou mer… Tout un tas de propositions peuvent être faites pour couper ce rythme quotidien de suractivité que nous avons.

Puis ce qui sera mis en place sur une journée pourra être étendu à deux jours, voire une semaine de retraite pendant les vacances avec une déconnexion totale des systèmes de communication non humains, reprendre l’habitude et le goût de déposer ses yeux sur autre chose qu’un écran, quel qu’il soit! Cela peut se faire seul comme à plusieurs, ce qui par la suite peut augmenter les liens entre ces personnes, car une autre forme communicative va se mettre en place.

Qui oserait faire cela? Etre prêt à lâcher la maîtrise de son quotidien? Le Monde va-t’il s’arrêter de tourner si pendant une journée ou plus tu ne réponds pas à ton téléphone? Tes clients vont-ils fuir si tu leur expliques ta démarche? Ou vont-ils s’en inspirer voyant que quand tu reviens tu n’en es que plus revigoré? Aux USA, dans les grosses boîtes, leur contrat de travail permet aux employés de partir plusieurs semaines, mois, années tout en conservant leur place à leur retour. Les entreprises ne sont pas dupes et savent que la plupart des personnes qui franchissent le pas ne reviennent pas car elles (re)trouvent une réelle vie et basculent complétement sur un autre mode de fonctionnement. Voila ce qu’il risque de se passer pour toi si tu décides de t’octroyer des pauses : de réorganiser ta vie d’une autre manière pour peut-être travailler moins pour gagner moins tout en dépensant moins car conscient que tu as besoin de moins de choses superflues!

 

Mise à jour 12/04/2020

J’ai écrit les lignes précédentes mi-janvier de cette année. Et nous allons ensemble pouvoir répondre à toutes ces questions que j’ai pu poser, maintenant ou dans un avenir plus ou moins proche, sûrement en posant de nouvelles questions :

  1. Que se passerait-il si l’ensemble de l’humanité s’arrêtait de faire et d’être juste présent, en même temps?
  2. Quel impact cela aurait-il sur chacun de nous et sur notre vaste Terre?
  3. Et si cela ne faisait rien du tout?

1 Environ la moitié de la population mondiale est invitée à rester confiné chez elle, chose qui n’est jamais arrivée dans l’histoire de l’humanité. Tout ça pour un truc invisible et aux conséquences encore inconnues, déjà bien palpables. Il est déjà possible de remarquer que toutes les zones les plus impactées sont de grands espaces hyper-pollués qui retrouvent des atmosphères moins chargées, attention, la pollution est encore là. Un siècle et demi de pollution à outrance ne disparaissent pas en quelques semaines. Encore une fois, c’est juste le plus visible qui s’estompe.

A travers cet article au titre « Du temps au temps », je nous invite à prendre le temps d’observer ce qui a changé dans notre quotidien, aussi bien dans un aspect économique/dépenses que dans des actes qui appartiennent à chacun dans son quotidien et de se poser ces questions : qu’est-ce que je ne fais plus en ces temps de confinement et qui ne me frustre pas? Quels sont ces actes, déplacements, métiers, relations que j’avais pris l’habitude d’entretenir et qui me semblent superflus aujourd’hui?

En répondant à ces questions, demandons-nous si nous souhaitons le retour de ces actions énergivores et si ce n’est pas le cas, que puis-je mettre à la place? Comment j’imagine mon futur? Ne serait-il pas temps de faire remonter nos rêves d’enfance et de prendre le temps de percevoir comment les mettre en place?

Pour certain(e)s qui sont confiné(e)s en couple, beaucoup de constats sont certainement en train de resurgir. Nous avons il y a un, cinq, quinze, trente ans décidé de nous unir et vivre avec une autre personne. Ce temps ici présent peut justement être l’occasion de faire un bilan, qui n’est jamais fait car nous sommes tellement occupé(e)s à faire tant de choses, même en vacances nous courrons de droite et de gauche, que lorsque nous nous retrouvons plusieurs jours sans quasi rien faire, cette connivence qui existait au début du couple a peut-être disparue… Est-il possible de construire une nouvelle relation? Cette relation a-t’elle un avenir dans ma nouvelle vision (celle où mes rêves se réalisent)? Avant de construire un nouveau monde -la paix sur toute la Terre-, commençons par créer, trouver une paix intérieure, ainsi que dans son quotidien. Les grands océans sont alimentés par les tous petits rus.

En répondant à cette première grande question « Que se passerait-il si l’ensemble de l’humanité s’arrêtait de faire et d’être juste présent, en même temps? », la ou les réponses possibles vont naturellement apparaître pour la suivante, à savoir :

 

2″Quel impact cela aurait-il sur chacun de nous et sur notre vaste Terre? »

Répondre à celle-ci demande de justement laisser du temps au temps, puis surtout d’expérimenter ces nouvelles choses que nous aimerions voir émerger.

Lors de la grande épidémie de grippe espagnole après la première guerre mondiale, beaucoup ont appelé à réinventer le monde, il n’y a qu’à voir ce que cela à donner. Une fois tout revenu à la « normale », toutes ces bonnes intentions ont été ensevelies par cette folie de croissance, de toujours vouloir avoir plus.

Et c’est bien ce qu’il risque de nouveau d’arriver où tout un chacun au gouvernement nous demandera de travailler plus pour rattraper la croissance qui doit continuer d’augmenter. A quel prix?

Ces lignes suivantes sont écrites une paire d’heure après l’intervention de Macron le 13/04/2020, je nous invite à le prendre au mot et à réellement inventer le monde que nous voulons voir naître, un monde que je souhaite plus conscient de la vie, respectueux de l’ensemble.

Pour la 3 eme question, je crois sincèrement que nous ne resterons pas indemne de cet événement et que le meilleur pourra éclore, le plus bel aspect de l’humain reconnecté à ce qu’il est : la nature!

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Guillaume Culioli

Générations après générations, nos organismes ont dû évoluer, s’adapter pour faire face aux diverses pressions extérieures pour aujourd’hui nous offrir ce corps si magnifique. Continuons ensemble cette évolution en sortant toujours un peu plus de notre zone de confort pour découvrir et/ou faire ressortir de nouvelles ou d’anciennes potentialités!